I just called to say I love you.
La boule dans le ventre qui apparaît à peine le soleil couché. Dimanche abruti qui se permet de se terminer bien trop tôt. On recommencerait bien le week-end. Je préfère voir arriver les trains plutôt que de les voir partir. 20h48, le train à destination de Lyon part Dieu entre en gare voie J. Fais coucou et n'oublie pas de sourire. Depuis le quai on ne voit pas bien ce qu'il se passe à l'intérieur. Soit belle et tais toi. Et le train part. Manquerait plus que la pluie se mette à tomber et j'aurai vraiment tout perdu. Rentrer dans un chez soi qui ne l'est bientôt plus. Vivement la descente chez IKEA samedi prochain. Je risque d'oublier les étagères et de prendre 10 fois trop de choses inutiles. Mais il faut que le cocon soit confortable. Et comment peut on se sentir bien sans bougie à la vanille, sans 400 pailles à 1€50 et sans rideau de douche à pois? Vivement samedi prochain alors. Pour le retrouver lui, aussi. Mais en attendant je souris à la semaine qui arrive. A demain qui me réserve un déjeuner fou-rires avec L. qui a besoin de se confier. Deux longues heures en cours d'informatique dont il faudra m'expliquer l'intérêt concret pour devenir médecin. C'est pas en faisant des power point qu'on va sauver des vies. Ca se saurait. Et surtout une soirée de bonheur en chaussons noirs sur le parquet à tendre les pointes et à se tenir droite pour danser sur les mélodies de Stevie Wonder ou de Keisha. Séduire le public imaginaire. Tik tok. Fixe un point dans la glace et ne le quitte pas des yeux. Et ce point reste ensuite. Dans la rue et ailleurs. Se tenir droite, sans honte et sans pudeur. Regarder droit devant pour ne pas tomber et se faire aimer. Je danserai à chaque heure au creux de mon esprit s'il le faut. Pour sourire encore et ne pas oublier de faire un pas devant l'autre. Changement. D'appartement, de corps et d'esprit. Changement. De soi mais pas des autres. Changement de jour, de semaine. Ca fout un peu le blues... Dimanche soir.